Rapidité est le mot d’ordre.

Toute entreprise cherche à offrir à ses clients des améliorations de ses produits et services toujours plus rapidement. Cela permet non seulement de capter de nouvelles parts de marché et de fidéliser ses clients, mais aussi de s’assurer un temps d’avance sur la concurrence. Il est primordial aussi de s’assurer que le développement du nouveau produit/service est terminé à temps, s’épargnant ainsi la colère et l’impatience des clients.

Le développement rapide d’un produit comporte néanmoins des risques élevés qu’il convient de mesurer pour agir en connaissance de cause et pouvoir mitiger au maximum les retombées.

Il existe quelques étapes clefs qui permettent d’accélérer le développement d’un produit sans en sacrifier la qualité. Je vous livre ici mes secrets !

1. Suppression régulière des fonctionnalités inutiles ou dépassées – De nouvelles fonctionnalités sont souvent intégrées dans un produit existant. L’ajout de nouveautés conduit souvent à une multiplication des fonctionnalités qui brouille la vision du produit et ralenti souvent son développement. Cela augmente également les coûts et les frais généraux liés à la création d’un nouveau produit/service. Il est donc important qu’un « nettoyage » des gammes soit effectué régulièrement pour augmenter l’efficacité globale de la R&D et de l’innovation.

2. Explorer des méthodologies alternatives – Il existe pléthore de méthodes de développement. Certaines méthodologies conviennent mieux à certains produits ou services. Comprendre quelle approche fonctionne le mieux pour votre produit permet d’accélérer son développement. Cela vaut la peine de faire des recherches sur les différentes technologies et méthodologies disponibles et de vous assurer de choisir les meilleures pour éviter les problèmes de qualité.

3. Fixer des politiques claires – Définir précisément votre processus R&D permettrait à chaque membre de l’équipe d’être en phase avec tous les aspects du développement. Cela peut se résumer à passer par les étapes clefs depuis l’idéation, le prototypage, le test jusqu’au déploiement du nouveau produit. Cela aide également à détecter les erreurs et les goulots d’étranglement au début du développement, ce qui permet de gagner un temps précieux en cas d’oubli de ces erreurs dans les phases initiales. Une politique clairement définie aide également à avoir une idée de ce qui se passe à chaque étape et apporte des améliorations au besoin.

4. Tout tester – Il n’est pas dans l’intérêt du développeur d’ignorer les tests et les confrontations aux usagers pour réduire le temps de développement. Les erreurs laissées sans surveillance reviendront aux étapes ultérieures avec beaucoup plus de travail à fournir pour les corriger (et elles couteront donc beaucoup plus cher). Pour éviter de rencontrer des problèmes plus tard dans la phase de déploiement, il est conseillé de tester chaque fonctionnalité du nouveau produit/service avant sa livraison.

5. Passer le processus en revue – Avoir un processus n’est pas bon, s’il n’est pas examiné périodiquement et « nettoyé » au besoin. En commençant par les pratiques de conception, l’automatisation du processus et une bonne documentation assureront un bon flux de travail et amélioreront la vitesse de développement du produit et la productivité de l’équipe.

6. Se concentrer sur le flux de travail – Sortir un produit plus rapidement que la concurrence est une bonne chose, mais s’assurer que le travail que vous fournissez est parfait est également et finalement encore plus important. Assurer un bon rapport avec l’équipe et le client en vérifiant régulièrement que ses besoins sont satisfaits aide à rester sur la bonne voie. De plus, il est également nécessaire que toute l’équipe soit mise au courant des priorités et de la vision du produit pour agir ensemble.

Isonomia - des directeurs de projets experimentes